Serre-joint & Pince de serrage

Dans un monde idéal, vous auriez un atelier équipé de tous les types de serre-joints possibles afin de répondre au moindre besoin en dégainant l’outil adapté. Les serre-joints s'avèrent précieux aussi bien pour les travaux de maçonnerie que de menuiserie, et il en existe pour chaque usage. Nous faisons le point pour que vous affiniez votre panoplie.

Un serre-joint : ça sert à quoi ?

Le serre-joint peut servir à assembler deux éléments ou à maintenir fermement une pièce pour la percer, la souder, la poncer ou encore la découper. Grâce à sa largeur d'ouverture et à sa profondeur, le serre-joint, doté de deux coulisseaux, l’un fixe l’autre mobile, s’adapte à différents supports.

Les types de serre-joints et leur utilisation

Le serre-joint à pince ou à ressort

Proche de la pince de serrage, le serre-joint à pince ne comprend ni coulisseau mobile, ni de coulisseau fixe, mais un ressort interne qui offre une pression peu élevée. Il se révèle très pratique pour une pièce plutôt légère et fine, par exemple pour maintenir un joint de porte en place le temps de le fixer.

Le serre-joint une main ou serre-joint automatique

Il se manipule d'une seule main grâce à sa pince ; il suffit de pomper pour actionner la pression. Bien pratique si vous avez besoin de garder une main libre pour aller plus vite. Avec une pression exercée de 100 kg maximum, il est plus indiqué pour caler que pour serrer fort.

Le serre-joint de maçon

En acier, c’est le modèle le plus simple, constitué d’un rail en acier doté d’une extrémité en U et d’un coulisseau que l’on fait glisser (en tapant dessus) pour enclencher le serrage. Pour enlever un serre-joint de maçon, il suffit généralement de taper avec un marteau, cette fois-ci sur la tête. Cet outil robuste permet d'obtenir près de 200 kg de pression. Son mode de serrage pas forcément précis est parfait pour réaliser un coffrage ou un arasement de murs en parpaings.

Le serre-joint traditionnel à vis

Sa pression, qui se règle grâce à la vis de serrage dotée d’une poignée, peut atteindre 300 kg. Ce serre-joint s'avère parfait pour fixer les éléments d'une ossature de métal, par exemple.

Le serre-joint à pompe

Idéal pour coller des pièces entre elles, ce serre-joint permet une pression jusqu’à 1 200 kg grâce à sa barre de vissage.

Le serre-joint dormant

Fixé sur un établi, ce serre-joint sera toujours prêt à vous servir en actionnant un seul coulisseau. Il en existe de plus de 80 cm de long pour les grands travaux de menuiserie.

Comment choisir un serre-joint ?

L'écartement des mâchoires

Si votre pièce est épaisse, il faudra choisir un serre-joint à grande ouverture.

La profondeur des coulisseaux

On considère qu’une saillie (ou longueur des coulisseaux) de 20 cm convient à la plupart des travaux de bricolage.

La puissance de serrage

Le tout n’est pas de serrer fort, mais de serrer à point ! Même si vous optez pour une puissance de serrage maximale, pensez que certains matériaux comme le bois risquent de marquer sous l’effet de la pression. Des cales en polystyrène ou en feutre peuvent alors s’avérer utiles.

Le poids

Certains serre-joints affichent jusqu’à 5 kilos. À prendre en compte pour vos menus travaux, car votre serre-joint doit rester facile à manipuler.

Le prix

Les serre-joints les plus chers sont les modèles à pompe, qui peuvent dépasser 50 €. Mieux vaut opter pour une paire de serre-joints plus classiques qui vous permettront de répartir les charges.